Impossible de ne pas spoiler le second volet de cette trilogie pour parler de Arkham Knight, donc si vous n’avez jamais fait Arkham Asylum et surtout Arkham City, ayez honte, déjà, et ensuite faites les sans plus tarder. Mais ne continuez cet article qu’en connaissance de cause.
Quelques mois après la mort du Joker, les super-vilains de Gotham City se sont réorganisés, et c’est l’épouvantail qui prend la tête de l’offensive générale. Menaçant la ville avec son nouveau gaz de terreur, tous les habitants évacuent les lieux et la ville n’est plus habitée que par la police et les brigands de tout ordre. Mais aussi par une milice privée et surarmée dirigée par un certain Chevalier d’Arkham, un homme mystérieux qui va tout faire pour abattre la chauve-souris. Batman répond à l’appel et va affronter tout ce beau monde.
Le scénario a été un peu critiqué à la sortie du jeu… moi, je l’ai trouvé excellent ! Pas parfait évidemment, toujours perfectible, mais que ce soit la narration ou les thématiques abordées, tout fonctionne à merveille et prend aux tripes. Les missions secondaires sont parfois un peu trop anecdotiques, j’avoue, notamment à cause du choix de quelques méchants pas très charismatiques comme Firefly ou Pygg. Ou encore des ressorts assez bateau comme pour la menace de l’homme mystère. Mais pour ce qui est de la trame principale qui va porter les vrais enjeux et motivations de notre héros, c’est travaillé et rondement mené. Les créateurs n’ont pas hésité à faire des choix forts quant à notre héros et son entourage (et envers les méchants secondaires), et la narration visuelle a trouvé son meilleur effet de la trilogie : Le Joker ! Ah oui, il est mort, c’est vrai… et pourtant il n’a jamais été aussi présent dans l’histoire. Lire la suite