Max, personnage solitaire au passé trouble vit sur une terre ravagée par les guerres thermonucléaires. La nature a quasiment disparu, l’eau se fait rare, et plus encore, le pétrole est devenu l’or noir permettant de se déplacer sur les terres ensablées. Mais lorsque Max se fait capturer par des pillards pour être utilisé comme source de transfusion dans leur communauté, son chemin va croiser celui de l’Imperator Furiosa, qui tente de s’échapper des lieux en emportant le bien le plus précieux du chef de la bande, le terrible Immortal Joe. Démarre alors une course-poursuite de longue haleine pour la liberté.
Voitures, camions, personnages tarés au look post-apo, baston, explosions… voilà ce qui représente la licence Mad Max, et ce qu’on pouvait en attendre, ni plus, ni moins. Et on peut dire que de ce côté-là, c’est réussi. Les images sont superbes, sublimés par un traitement de couleurs assez engagé, qui peut surprendre, mais qui donne une vraie personnalité au visuel. Les musiques collent parfaitement à l’action et font hurler les guitares électriques quand il faut. Je mettrais juste un petit bémol sur la mise en scène qui m’a parfois un peu déplu, à cause d’un trop grand abus de mouvements de caméras et de vitesse accélérée. Cela apporte un côté psychédélique qui correspond certes souvent à l’ambiance, mais qui s’avère vite assez éprouvant pour les yeux. Quelques scènes plus posées, et des travellings auraient été bénéfiques à l’ensemble du film, je pense. Lire la suite