Le monde est contrôlé par quatre éléments : l’eau, le feu, le vent et la terre. Et certains humains sont capables de les contrôler, nourrissant un équilibre ancestral entre les éléments. Néanmoins, les Maîtres du Feu ont un jour décidé de renverser cet équilibre et de conquérir le monde. C’est pour contrer cet acte dangereux que l’Avatar s’est dressé. Un être réincarné depuis toujours, Maître des 4 éléments, capable de veiller à l’harmonie sur Terre. Mais alors que le monde avait besoin de lui, il disparut, et le règne du Feu débuta.
Un siècle plus tard, l’avatar est retrouvé, enfermé dans la glace. Le jeune enfant ainsi libéré va devoir apprendre à maîtriser les éléments pour espérer un jour sauver le monde.
Aang, Katara et Sokka, commencent leur long voyage…
Des personnages intenses
L’histoire est conséquente et narrée de façon très efficace, mais elle ne s’épanouit réellement que grâce à ses personnages. Et qu’il s’agisse du groupe de héros, de l’Avatar ou bien des personnages rencontrés, ils ont tous droit à un traitement de qualité.
L’avatar Aang en premier lieu qui partait pourtant avec une construction plutôt classique de petit génie des pouvoirs, préférant faire l’andouille sans se prendre la tête. Mais son évolution passera par de grosses remises en cause en terme de responsabilité vis-à-vis du monde. Son siècle d’absence, ses échecs, les gens morts ou soumis alors qu’il aurait pu les sauver. Un poids palpable et sévère qui s’intègre parfaitement à la construction du héros à la personnalité à plusieurs couches.
Katara, le maître de l’eau, personnage féminin incarnant la raison et le côté maternel qui rassure Aang, ne se contentera pas, elle non plus d’un rôle cliché. Loin d’être un faire-valoir, elle va progresser à grand pas dans sa maîtrise de l’eau, en accepter les capacités et en user avec droiture, malgré des égarements humains touchants. Elle va devenir une jeune femme forte, vivant sa propre vie par et pour elle, et pas seulement par rapport à un homme ou à l’avatar. Un personnage qui fait plaisir à voir. Lire la suite →