Archives de Catégorie: Bande Dessinée

[Manga] A silent voice, vol 1

Il n’est pas dans mes habitudes de faire un post sur le volume 1 d’une série. Non habituellement j’attend d’avoir lu la série (et puis j’oublie / perd la motivation d’écrire KOF).

Mais la, j’ai été tellement retournée par la lecture du 1ere tome de « A silent voice » (initialement intitulé Koe no katachi) qu’il fallait que j’en parles. D’autant plus que la structure de l’histoire pourrait quasiment être celle d’une one shot. Alors du coup je vais « spoiler » dans le sens ou je vais quasiment raconter la moitié du volume mais au final, ce que je vous dirait, c’est ce que je savait, et ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire.

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Classé dans Article par Plumy, Bande Dessinée

[BD] Be-Twin

Couv_227016icone Woooh !!Batsian est un jeune garçon qui n’a pas froid aux yeux et qui, pour retrouver la trace de son frère Amelly, va se jeter à corps perdu dans le monde de la mafia, quitte à y perdre des plumes.

Maïwenn est une auteure encore inconnue du monde des publications officielles, mais dont les productions amateures sur internet et dans les diverses conventions font parler d’elle depuis longtemps. Passionnée de nature, elle esquisse comme personne la faune et la flore, du réaliste à l’imaginaire, avec un talent incroyable. La seule faiblesse que semblait avoir cette jeune femme était l’anatomie humaine, dont elle semblait esquiver les difficultés en préférant les animaux. Mais c’était pour mieux nous foutre sur le cul, car depuis quelques années, elle a fait des bonds de géant dans la matière et maîtrise désormais parfaitement cet aspect là du dessin. C’est donc la BD d’une auteure aux défauts techniques quasi absents que l’on va parler.

Maïwenn, l'ours... ou l'elfe... l'elfe ursidé des bois, on va dire, est une grande auteure en devenir, en plus d'être une femme adorable.

Maïwenn, l’ours… ou l’elfe… l’elfe ursidé des bois, on va dire, est une grande auteure en devenir, en plus d’être une femme adorable.

Sauf que ça ne s’arrête pas là, car son imaginaire est également rempli d’univers passionnants encore trop peu exploités en termes de produits finis. C’est donc avec délectation que la trilogie Be-Twin est rangée sur mon étagère. Une histoire complète, rondement menée.

Dans ses personnages avant tout, qui sont extrêmement touchants et attachants. Rien que par leur regard de Bambi, on ne peut que craquer. Mais aussi par le souci du détail qui ancre en permanence les personnages dans leur réalité. Mais avec une touche bien à eux. Dans un monde de mafioso, on s’attend par exemple à des costumes sobres en pagaille, et pourtant, c’est un vrai défilé de mode auquel Maïwenn nous invite. Les gardes-robes des principaux protagonistes sont de vraies merveilles, et l’ensemble n’est pourtant jamais ridicule ou hors de propos. La mafia vue par Maiwenn est une mafia comme nulle part ailleurs.

Le tout contrebalancé par un grand souci du détail en termes d’armes qui rappelle que ce monde n’est pas imaginaire mais fonctionne avec les mêmes codes que notre réalité, et donc avec les mêmes enjeux et dangers. Lire la suite

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Classé dans Article par Edward, Bande Dessinée

[BD] Gisèle et Béatrice

IMG_1667icone yeaahBéatrice est harcelée au travail par son chef Georges, qui la menace de licenciement si elle n’écarte pas les cuisses pour lui. Poussée à bout, elle va accepter le rendez-vous, mais pour mieux piéger l’homme mal intentionné. Lui faisant boire un cocktail étrange acheté à un sorcier Africain lors d’un voyage, elle va contrôler l’esprit et le corps de Georges, le transformant en femme et lui donnant un accent étranger. Détruisant ses papiers, et le menaçant d’expulsion du pays, Georges est obligé de devenir Gisèle, la femme de ménage de Béatrice et surtout son objet de fantasmes sexuels.

dans un milieu d'hommes, Béatrice part perdante et est directement désignée comme instigatrice du harcèlement qu'elle subit... une injustice trop souvent réelle.

dans un milieu d’hommes, Béatrice part perdante et est directement désignée comme instigatrice du harcèlement qu’elle subit… une injustice trop souvent réelle.

Contenu coquin pour adulte coquin.
Telle est la mention estampillée sur la couverture de la BD et qui est très vraie. Malgré le thème, l’histoire ne se contente pas d’enchaîner les passages érotiques ou pornographiques. Le scénario est élaboré et étoffe parfaitement les personnages, leur donnant une personnalité tantôt touchante, tantôt affreuse, et globalement très humaine, et la satire sociale mettant en avant les inégalités entre hommes et femmes dans la société est évidente. Mais la domination physique et psychologique de Gisèle se jouant en grande partie par le sexe, les scènes coquines sont nombreuses et émoustillantes par les situations comme par le trait très agréable du dessinateur. Lire la suite

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Classé dans Article par Edward, Bande Dessinée

[Comics] The Last of Us – American Dreams

American_Dreams_TPB_Covericone yeaahPréquel de l’excellentissime jeu The Last of Us, le comics American Dreams est une petite tranche de la vie d’Ellie, un peu plus jeune, qui arrive à l’orphelinat où elle va passer quelques années. Et surtout sa rencontre avec Riley, un personnage évoqué à la toute fin du jeu comme un détail non approfondi alors que ça paraissait important. Mais loin d’être une erreur des scénaristes, il s’agissait là d’une manière d’aiguiser la curiosité du joueur sur un détail qui se voit désormais développé par un comics, et dans quelques semaines par un DLC que j’attends avec la plus grande impatience !

l'empathie pour Ellie revient dès les premières pages ! <3

l’empathie pour Ellie revient dès les premières pages ! ❤

Le comics est assez court et n’est qu’un simple préambule. Il pose les thèmes de l’adolescence et des rapports entre jeunes gens dans un monde dévasté par un virus et tiraillé par des guerres entre autorité locale et rebelles insoumis. Un univers ambigu ou bien et mal sont durs à cerner, surtout à cet âge là. Et comme Riley est du genre aventureuse et envieuse de se sentir libre, Ellie va vite être confronté à la dureté du monde, des choix importants, et surtout les premiers façonnages de sa psyché.

De quoi relancer très facilement l’engouement pour the Last of Us qui devrait approfondir magnifiquement, je leur fait confiance, le background de cette Ellie grandissante, mais encore bien fragile et hésitante. Lire la suite

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[Comics] Hero Corp – 2. Chroniques

Couv_201156icone yeaahAvant la sortie de la saison 3, HeroCorp surprenait avec l’édition d’une bande-dessinée à forte tendance comics de grande qualité, narrant les origines de la création de l’agence Hero Corp, ainsi que l’implication de certains vieux super-héros dans cette entreprise. Cette fois-ci, c’est un recueil de 4 petites histoires qui nous est proposé, toujours dans le but d’enrichir le background des personnages et de l’univers en général.

Des choix surprenants, un résultat de qualité.
Quand on pense à en apprendre plus sur le passé de certains personnages, on pense tout de suite aux plus charismatiques ou mystérieux… eh bien non, contre pied total dans les deux premières histoires avec le passé de Captain Sports Extrêmes et Jean-Micheng, aka un gars qui passe son temps à se casser la gueule et un autre qui dit des mots bizarres en coréen pour que ses adversaires se prennent des ballons de handball dans la gueule !

Les relations de la famille de Captain Sports Extrêmes sont assez particulières ^^"

Les relations de la famille de Captain Sports Extrêmes sont assez particulières ^^ »

Des personnages totalement comiques donc, qui vont pourtant nous dévoiler une vie captivante, intense et surprenante. Un cocon familial affreux et des instants déchirants pour Captain Sports Extrêmes et de biens étranges événements pour Jean-Micheng.

La troisième histoire est un petit passage dans l’agence HeroCorp à un moment où, conscient d’avoir des super-héros aux pouvoirs plus originaux qu’efficaces pour la plupart, ils vont tout tenter pour améliorer leurs héros, au risque de dépasser allègrement la frontière de la morale et de la légalité. Une petite histoire plus anecdotique qui ne reste pas spécialement en mémoire, j’avoue mais reste agréable. Lire la suite

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[BD] La petite Mort

88697506_oPapa Mort a la dure responsabilité de faucher les âmes mourantes de la Terre, et Maman Mort s’occupe du foyer conjugal car désormais, la petite Mort a 9 ans. L’école, les copains, les premières amourettes, et surtout les premières responsabilités… il est temps d’apprendre le métier de Papa. Mais si faucher des âmes n’est pas techniquement difficile, en assumer le poids et les conséquences peut s’avérer très compliqué.

Après plusieurs BD autobiographiques touchantes et très (presque trop) intimistes, force est de constater que le thème de la dépression et des fresques amoureuses difficiles commençait à s’essouffler. De plus, je pense que ces premières BD parlaient avant tout aux lecteurs (comme moi) connaissant Davy Mourier et appréciant la personne et sa vie chaotique… En bref, sans pour autant tourner le dos au passé, il était temps de créer enfin une BD possédant un univers original et pouvant laisser libre cours à des personnages totalement indépendants de l’auteur. Et cette BD, c’est la petite Mort.

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un humour noir bien trash enrobé dans une édition de haute qualité avec une couverture aux textures magnifiques et une impression parfaite.

En effet, un vent de fraicheur parcourt les pages et l’univers de Davy Mourier, rompant avec les poncifs habituels et se permettant un humour toujours évidemment cynique mais moins étouffant que d’habitude. Comme il le dit lui même, il ressasse beaucoup les aspects négatifs de sa vie pour mieux les accepter et les surpasser, une technique que chacun jugera à sa façon, mais dont le résultat s’avère assez répétitif sur la longueur pour le lecteur. Aujourd’hui, le cycle est rompu avec cette nouvelle BD et ça fait du bien ! Lire la suite

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[Comics] Hero Corp – 1. Les Origines

85117944Je vous parlais il n’y a pas longtemps de la très moyenne adaptation du Visiteur du Futur en BD, et je vais enchaîner aujourd’hui avec Hero Corp en comics, qui lui est une adaptation de très bonne qualité qui mérite franchement le détour.

Déjà, c’est beau. Ça a son importance pour une BD, quand même… On aurait aimé que Olivier Peru, le dessinateur des génériques soit au dessin, mais le trait de Marco Failla est mature et efficace, la colo pose bien les ambiances et la composition des planches est variée, travaillée et très rythmée.

Ensuite, l’histoire est loin d’être une anecdote dans le background général. Et en plus, on a le droit à la fin des 80 pages du tome à quelques croquis qui font plaisir aux yeux.

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les humains se méfient désormais des super-héros…

Pré-quelle de la série, ce premier volume nous raconte les origines de la création de l’agence Hero Corp, une entreprise basée à Montréal gérant l’activité des super-héros à travers le monde. Un univers où les super-héros sont bien présents et reconnus par les habitants, contrairement à la série qui traite de ces mêmes Supers retirés du monde, sur le déclin et oublié de tous. Mais dans ce monde où les gens sont habitués à côtoyer des gens masqués qui protègent la ville, Captain Québec passe du côté obscur, créant ainsi la panique car rappelant que des gens surpuissants peuvent aussi être une menace. C’est face à ce chaos dont le maire de Montréal n’arrive pas à se dépêtrer, que Mac Kormack va tenter de mener son projet Hero Corp à bien.

Un scénario dont je tairai les rebondissements, et qui nous éclaire un bon nombre de zones laissées volontairement obscures dans la série. De vraies révélations qui influent réellement la perception et la compréhension que l’on pouvait avoir des personnages à la fin de la saison 2. Lire la suite

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[BD] Le Visiteur du Futur – l’élu des Dieux –

Visiteur_du_Futur_Couverture-BD-rgbAmoureux des productions FrenchNerd fleurissant depuis quelques années sur le Net, j’avais malheureusement déjà fait un article listant des détails qui me gênaiten dans l’édition DVD de la première saison du Visiteur du Futur, et je vais à ma grande déception réitérer la chose avec la décevante BD du Visiteur.

 Petite anecdote de la vie du Visiteur et du Professeur Castafolt s’insérant entre la première et la seconde saison de la série, nous allons assister à la tentative de recrutement d’Alexandre le Grand dans la team. Mais à défaut de trouver un compagnon humaniste pour les seconder, Alexandre III va s’avérer être un dangereux conquérant trop ambitieux qui voit en la machine à voyager dans le temps une occasion de corriger sa vie et dominer la Terre. Le Visiteur va alors défier ce tacticien de légende pour l’arrêter.

Dit comme ça, ça pourrait peut-être être intéressant, encore que pour moi, l’univers du Visiteur est avant tout contemporain ou futuriste, sauf que tout est totalement survolé et creux. Même en prenant en compte le format franco-belge qui limite à une quarantaine de page, l’histoire ne se base que sur une idée trop simpliste et n’est étoffée d’aucune façon. Le sentiment d’enjeu est absent, les dialogues très banals (la seule bonne idée est le traducteur de grec ancien), et l’affrontement final ridicule. On dirait un mauvais cartoon de 5mn, asséné à grand coup de répliques tirées de la série qui fonctionnent beaucoup moins bien sur papier.

Henri n'a plus aucun charisme et son What the Fuck tombe à plat sur papier...

Henri n’a plus aucun charisme et son What the Fuck tombe à plat sur papier…

Oubliez le suspense habituel de l’œuvre originale, les dialogues cinglants, l’humour touchant, les personnages travaillés, et les situations temporelles compliquées qui s’entrecroisent, rien de tout ça n’apparaît dans ces pages illustrées. La faute peut-être à une volonté de rester accessible par un public jeune (sauf que le thème abordé risque de ne pas intéresser les enfants) et à l’envie de faire une histoire lisible indépendamment des épisodes (mais du coup, on ne profite pas du tout de l’univers intéressant créé en 3 saisons)…

Et enfin, mais il s’agit là avant tout d’un goût subjectif, je trouve que le dessin manque franchement de charisme et abuse des traits expressifs caricaturaux beaucoup trop forcés pour s’attacher aux personnages. On dirait ces BD qui reprennent un comique, un homme politique ou juste un cliché, dessinés sans leur conférer aucune âme. Et la narration est plutôt quelconque, globalement…

Une grosse déception, donc, que cette petite histoire pourtant scénarisée par François Descraques, et que je ne conseillerai pas. Ou alors juste aux fans de la première heure comme moi qui aiment suivre le boulot de FrenchNerd, mais ayez conscience que ça ne vole franchement pas très haut.

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[Analyse] Kick Ass : Les différences entre le film et le comics

Les personnages version film dessinés par le dessinateur du comics

Beaucoup parmi vous ont du voir le film Kick Ass. Moins ont du lire le comics, comme d’habitude si j’ose dire. Ce n’est ni un bien ni un mal mais un schéma classique, et bien souvent ne pas avoir lu l’œuvre originale n’est pas gênant en soit, on a la même histoire à quelques changements près, et il ne se trouve souvent que les fans addicts de l’œuvre originale pour râler sur le moindre changement dû au fait que c’est une adaptation et non pas une retranscription (J’ai l’air de me foutre d’eux comme ça, mais je suis de cette trempe là en fait). Mais quand on parle de Kick Ass, œuvre originale et film sont au final très, très différents. La faute à UN élément qui change tout.

Sans surprise, cet article sera full of spoil puisque je vais comparer support papier et film de Kick Ass.

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[Manga] Princess Jellyfish

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Princess Jellyfish est un de mes manga shojo préférés. Si on me posait la question, j’aurai tendance à répondre que je ne lis pas de shojos, mais en fait ce n’est pas vrai ; C’est plutôt que les shojo que je lis sont toujours à tendance comique / sur le thème des otaku. J’ai déjà parlé d’un de mes titres fétiches, Switch Girl, et maintenant que sa publication est lancée en France et se trouve actuellement au volume 2, je peux parler de Kuragehime, renommé Princess Jellyfish dans nos contrées. Un titre que j’aime encore plus que Switch Girl car j’ai pour lui beaucoup d’affection tendre, que j’en aime réellement les personnages et pas seulement le pitch global, et parce que ce titre me parle, tout simplement. Quand on se reconnait dans une héroine, on ne peut qu’apprécier une œuvre.

Note : Je spoile un peu plus que d’habitude dans ce post en commentant des événements parvenant dans les 2 premiers volumes, mais j’estime que ce n’est pas trop gênant dans le sens ou on est pas toujours surpris par les événements et que ce qui importe le plus, c’est la manière dont les choses se font.

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